Pauline Croze se la joue Bossa Nova, et ça lui va bien au teint ! Le premier extrait Voce Abusou nous fait fondre.
Ce qui m’intéresse dans la bossa, c’est le rapport guitare/voix. La quintessence ! Il y a un vrai sens de l’économie, un sentiment de dépouillement, mais constamment un rien de swing nonchalant. Ça traîne, ça freine, ça flotte… »
Un brin décalé, un sens de l’oblique, sensuel, qui colle parfaitement à celle dont la marque de fabrique repose sur un rapport entre l’harmonie et le rythme, conjugué à l’imparfait de son singulier suggestif. Sa signature, ce sont les cordes subtiles, voix voilée et guitare épurée.
Des qualités naturelles qui lui permettent, sans forcer, de donner sa vision, originale, de ce sentiment diffus, « une tristesse un peu apaisante » comme elle sourit.
Nouvel album Bossa Nova, sortie le 27 mai
En concert le 16 juin au Café de la Danse